Fernand Missonnier Nous voulons rendre ici hommage à monsieur Fernand Missonnier, sans qui le Lycée Français de Bruxelles tel que vous le connaissez aujourd´hui n´aurait jamais existé :
Monsieur Fernand Missonnier quitta le Lycée Français de Rome à la fin des années 1950, pour devenir proviseur du lycée français de Bruxelles.
Il trouva an arrivant à Bruxelles, près de la Gare du Midi, un lycée délabré et à la fréquentation en déclin, car trop exigu pour accueillir les effectifs d´élèves désirés.
Il mit alors tous ses efforts dans la réalisation d´une meilleure solution ; il contacta son ami et ancien condisciple de l´Ecole Normale Supérieure Lucien Paye, alors ministre de l´Education nationale en France.
Surmontant tous les obstacles, réunissant les fonds nécessaires, trouvant et achetant le terrain situé sur la commune d´Uccle, sélectionnant un architecte de talent, ils cogitèrent et pensèrent les innovations nécessaires pour un lycée moderne : c´est votre lycée actuel.
Monsieur Missonnier mis toute sa fougue, son énergie et son entêtement à la finalisation du projet, qui se concrétisa à la rentrée scolaire 1965 à Uccle. Il décéda malheureusement à la fin de cette première année scolaire uccloise, le 24 juillet 1966, quelques mois avant l´inauguration officielle du nouveau lycée, bien trop jeune, ayant trop donné de lui-même à ce projet grandiose.
Nous espérons que chacun aura une pensée reconnaissante pour lui en déambulant dans l´enceinte du lycée. Nous publions ici le magnifique texte d´hommage de son ami Lucien Paye.

Une photo de la pose de la première pierre figure à l´album des évènements de l´année 1962.

Une photo de l´hommage rendu à monsieur Missonnier par le lycée et l´ambassade figure à l´album des évènements de l´année 1966.

Frédéric Rolland Nous voulons également rendre ici hommage à monsieur Frédéric ROLLAND, successivement élève (promo 1943), professeur, surveillant général puis conseiller principal d´éducation (de 1945 à 1982) au Lycée français de Bruxelles.

Monsieur Rolland fut membre et secrétaire du Comité des Anciens, comité qui peut être considéré comme l´aïeul de notre association.

Freddy nous a quitté le 26 mai 2009, pour notre plus grande tristesse. Mais nous n´oublierons pas sa gentillesse, ni la discrétion et la modestie d´un très grand homme.

Jacques Cartigny Monsieur Jacques Cartigny s’est également beaucoup investi dans le lycée. Sa vie professionnelle comblait sa vie en général. De nombreuses personnes gardent des souvenirs émus de son passage au lycée. Il y est arrivé en 1956, à l’ancien lycée, boulevard Poincaré, venant du lycée français de Vienne dont il gardait aussi de très bon souvenirs - et beaucoup d’élèves qu’il a eus en tant que professeur de latin et de lettres en parlent ( promos 57 et 59 du lycée de Vienne). Monsieur Cartigny avait des relations privilégiées avec M.Tristram, M.Rolland, qui était vraiment aimé de tous. Il vouait une affection particulière à M.Codémus, qu’il a eu la douleur de voir partir, Mme de Goeyse, M.Mme Fahy, M.Simonini , M.MME Grosgurin et tant d’autres...
Monsieur Cartigny fut censeur aux deux lycées.
Après son départ du nouveau lycée, de 1968 à 1972, il fut censeur au lycée Faidherbe à Lille. En 1972, il prit la direction du lycée Fernand Darchicourt à Hénin-Beaumont dans le Pas-de-Calais, jusqu’en 1977, année où il prit la direction du lycée Corot à Douai et où il resta jusqu’à sa retraite.

Monsieur François Tristram est un autre très grand nom du cours de l´histoire de notre lycée. Président le conseil d´établissement du lycée français de Bruxelles, il présidait également la Société des Ingénieurs Français de Belgique, et la société Electrabel.
Il réalisa la vente des bâtiments du boulevard Poincaré à la Communauté Israélite de Bruxelles, qui y implanta l´Athénée Maïmonide. Grâce aux capitaux récoltés, il acheta les 7 hectares du "Krikenput" à la commune d´Uccle.
Il négocia enfin, auprès du Ministère des Affaires Etrangères et auprès du Ministère de l´Education Nationale, et avec succès, les fonds nécessaires à la construction des différents édifices.
Monsieur Tristram était, discrètement et simplement, le grand mécène qui permit, grâce à ses efforts joints à ceux de Monsieur Missonnier, la naissance du lycée à Uccle.